Pour être écolo, faut il acheter français ?
Aujourd'hui, une fois de plus, une très bonne émission sur France Inter : "Service Public" présentée par Isabelle Giordanno, tous les jours à 10h, sur le thème "Pour être écolo, faut il acheter français ?"
Bonne question !
Car acheter local, donc français OU du terroire, (ex : pour les fruits et légumes, une distance maximale conseillée à 300km entre production et distribution...) peut représenter un risque de consommation "protectionniste", bien éloigné de la globalisation d'aujourd'hui, et de la circulation des biens (et de façon plus indirecte des personnes), principe fondateur de l'UE.
Ce risque pousserait notre pays grand exportateur, à fermer nos frontières commerciales, et sans doute à retourner à l'âge de pierre des échanges internationaux...
On pourrait imaginer le pire.
Mais l'ID reçue du jour est intéressante : "Acheter français, c'est priver l'agriculteur d'un pays émergent de son revenu."
Et bien.... c'est là qu'il faut modifier un peu son regard.
Car acheter en provenance de ces pays, c'est la plupart du temps acheter à une multinationale, dont les pratiques sont souvent causes d'appauvrissement des agriculteurs (polution, agriculture intensive, mono culture, disparition des savoirs faires et des cultures locales... ).
Donc quelque part, "acheter local" (sans tomber dans un protectionnisme nauséabond...) c'est ne pas cautionner ce mode de production ! Et c'est aussi vouloir rendre la terre des paysans de ces pays émergents.
Pour écouter le podcast de l'émission,
C'est par ICI :
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/servicepublic/
Bonne question !
Car acheter local, donc français OU du terroire, (ex : pour les fruits et légumes, une distance maximale conseillée à 300km entre production et distribution...) peut représenter un risque de consommation "protectionniste", bien éloigné de la globalisation d'aujourd'hui, et de la circulation des biens (et de façon plus indirecte des personnes), principe fondateur de l'UE.
Ce risque pousserait notre pays grand exportateur, à fermer nos frontières commerciales, et sans doute à retourner à l'âge de pierre des échanges internationaux...
On pourrait imaginer le pire.
Mais l'ID reçue du jour est intéressante : "Acheter français, c'est priver l'agriculteur d'un pays émergent de son revenu."
Et bien.... c'est là qu'il faut modifier un peu son regard.
Car acheter en provenance de ces pays, c'est la plupart du temps acheter à une multinationale, dont les pratiques sont souvent causes d'appauvrissement des agriculteurs (polution, agriculture intensive, mono culture, disparition des savoirs faires et des cultures locales... ).
Donc quelque part, "acheter local" (sans tomber dans un protectionnisme nauséabond...) c'est ne pas cautionner ce mode de production ! Et c'est aussi vouloir rendre la terre des paysans de ces pays émergents.
Pour écouter le podcast de l'émission,
C'est par ICI :
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/servicepublic/